Convaincu par le national-socialisme et férocement pacifiste, Paul Ferdonnet s’exile en Allemagne en 1939 où il prêtera sa voix pour la diffusion de bulletins d’information à Radio-Stuttgart. C’est cette même année qu’il écrira La Guerre juive, écœuré par le déclenchement de cette guerre fratricide entre la France et l’Allemagne. L’auteur tient directement les Juifs – ou plutôt les organisations juives mondiales – pour responsables de cette guerre. Citant de nombreuses déclarations de personnalités juives de cette époque, richement documenté, cet ouvrage, dans la même veine de Bagatelles pour un massacre de Louis-Ferdinand Céline, témoigne du vif engagement pacifiste de l’auteur et de son rejet sincère de cette guerre qui sera la plus meurtrière de l’Histoire. Ce livre est un document capital pour comprendre l’esprit qui a animé des pacifistes à devenir de fervents collaborateurs du national-socialisme.